Dimanche (22/03/09)
LA DISPARITION
--> Une femme, un enfant qui vient de naître, un job à la BBC : voilà l'existence sans relief de Richard Taylor, jusqu'à ce qu'une voisine emménage et jouisse trop bruyamment pour ce couple qui ne fait plus l'amour, et qu'il disparaisse tout à coup, envoyant une lettre à sa mère alitée à l'hôpital de Tokyo ...Chapitre après chapitre, ce sont toutes les femmes qui l'ont croisé ou connu qui témoignent et cherchent à comprendre sa disparition. Cette fuite, c'est celle d'une vie choisie par d'autres, une vie de lâche qui a voulu faire ce qu'attendait de lui sa mère, une vie insipide entrant dans la norme. Mais que va-t-il trouver en fuyant ? L'auteur ne choisit pas de lui faciliter la tâche : il ne tombera pas amoureux, ne reconstruira pas une vie merveilleuse. De fait, dans ce roman, Arnaud Cathrine ne semble pas croire aux couples heureux. Il manque toujours chez chacun d'entre eux cette petite étincelle : déçus de ne pas la trouver dans leur couple, certains préfèrent partir, plutôt que de poursuivre leur vie tranquille, espérant trouver l'amour ailleurs, le vrai. En revanche, il fait de la voisine, célibataire depuis dix ans, le personnage paradoxalement le moins frustré de tous. A méditer ?
"David est un mec bien. Je l'ai toujours su. Notre petite vie aurait d'ailleurs pu durer longtemps comme ça. C'est ce que je lui ai dit peu avant que nous entamions la procédure de divorce : "Et si on continuait comme ça, avec chacun une vie à soi... Car, à bien y réfléchir, nous sommes mieux lotis que pas mal de gens : nous nous entendons bien, nous avons beaucoup de choses à nous dire. Alors pourquoi pas ? - Molly... Tu sais bien..." David dit souvent qu'on n'a qu'une vie ; ou plutôt, David a souvent invoqué cette formule pendant la période qui a précédé le divorce : on n'a qu'une vie. Devions-nous, pour autant, mettre un terme à cette vie de couple qui, certes, ressemblait davantage à la cohabitation de deux vieux amis qu'autre chose ?" (p. 109-110) La disparition de Richard Taylor de Arnaud CATHRINE, Verticales, 2007. – 194 p.. – ISBN 978-2-07-078129-4 : 17,50 €.
Ecrit par albertdang, à 06:26 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Samedi (21/03/09)
OH MY GOD THE SLEEPER BUS
--> TGV.COM MOINS VOUS PERDREZ DE TEMPS, PLUS VOUS AUREZ DE TEMPS A PERDRE.
Ecrit par albertdang, à 20:10 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Lundi (16/03/09)
ARNAUD ET ANNE-CHRISTINE : FÊTE DE RETOUR
Ecrit par albertdang, à 20:36 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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ETERNEL RETOUR
--> "Il y a presque toujours dans la vie un moment-clé, un point divisant le temps entre un avant et un après - un accident ou une histoire d'amour, un voyage ou peut-être un décès. Dans le cas de Spencer, les quatre, tels les points cardinaux sur une boussole, se combinèrent sous la forme de Lillian Dawes. Et comme il est impossible d'être le témoin d'un drame sans en conserver l'empreinte, cette femme marqua, pour moi aussi, le grand tournant." (incipit) MOSBY, Katherine. - Sous le charme de Lillian Dawes / trad. de l'américain par Cécile Arnaud. - La Table Ronde, 2009. – 285 p.. – (Quai Voltaire). - ISBN 978-2-7103-3049-3 : 21 €.
Ecrit par albertdang, à 20:34 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Mercredi (04/03/09)
6 - 13 MARS HUE------HANOI 2009
Ecrit par albertdang, à 22:49 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Lundi (02/03/09)
FREDERIC AU VIETNAM
--> "Apprendre à connaître quelqu'un est un plaisir à savourer, comme du chocolat. On ne peut pas l'avaler tout rond, il faut le laisser fondre lentement afin que le palais en goûte chaque infime nuance. De plus, la confiance se gagne (...)." MOSBY, Katherine. - Sous le charme de Lillian Dawes / trad. de l'américain par Cécile Arnaud. - La Table Ronde, 2009. – 285 p.
Ecrit par albertdang, à 18:12 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Lundi (23/02/09)
ARNAUD ET ANNA-CHRISTINE
Arnaud et Anna-Christine sont arrivés au Vietnam le 14 février, puis ils sont partis faire un tour dans le delta du Mékong, poursuivant jusqu'à l'île de Phu Quoc en bateau. Ils sont revenus hier à Saigon, Co 9 était rentrée de Binh Duong pour l'occasion, ainsi que pour la cérémonie d'anniversaire de la mort de mon grand-père paternel. Un diner de ragoût au boeuf, de vermicelles sautés, de thit kho, de pieds de porc cuits à la façon viande de chien (je traduis littéralement ce que l'on me dit, ne me demandez pas plus de précision), et une fondue seafood pour l'apothéose finale (pour moi l'apothéose était aujourd'hui : une gastro-coulante qui me fait rester à la maison!). Aujourd'hui Arnaud et A-C sont repartis pour Dalat, pour remonter vers Nha Trang, Hoi An, Danang, Huê et Hanoi. On les revoit vers le 12 mars!
Ecrit par albertdang, à 12:48 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Jeudi (19/02/09)
SHE IS NOT ME AND SHE NEVER WILL BE
--> Yesterday, when I was young. Roy Clark sang this song at Mickey Mantle's funeral in 1995. Mickey had heard Roy sing it before and thought it depicted his life so well that he specifically asked Roy to someday sing it at his funeral. "It seems the love I've known, has always been the most destructive kind. I guess that's why now, I feel so old before my time." Yesterday, when I was young, The taste of life was sweet, as rain upon my tongue, I teased at life, as if it were a foolish game, The way the evening breeze may tease a candle flame | The thousand dreams I dreamed, the splendid things I planned, I always built, alas, on weak and shifting sand, I lived by night, and shunned the naked light of day, And only now, I see, how the years ran away | Yesterday, when I was young, So many happy songs were waiting to be sung, So many wild pleasures lay in store for me, And so much pain, my dazzled eyes refused to see | I ran so fast that time, and youth at last ran out, I never stopped to think, what life, was all about, And every conversation, I can now recall, Concerned itself with me, and nothing else at all | Yesterday, the moon was blue, And every crazy day, brought something new to do, I used my magic age, as if it were a wand, And never saw the worst, and the emptiness beyond | The game of love I played, with arrogance and pride, And every flame I lit, too quickly, quickly died, The friends I made, all seemed somehow to drift away, And only I am left, on stage to end the play | There are so many songs in me, that won't be sung, I feel the bitter taste, of tears upon my tongue, The time has come for me to pay, For yesterday, when I was young...
Ecrit par albertdang, à 19:12 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Mardi (17/02/09)
JESUS NOW GOD LATER
Après avoir passé plus de 2 heures et demie avec Nam, à discuter, en le quittant, envie d'être comme E.Dickinson, au large du monde. Bus numéro 6, 14 ou 38 pour aller à la fac de science. BI now GAY later, JESUS now GOD later, BITCH now LOVE later. Ventilateur sur pied transformé en lampe. Fils électriques dans la composition d'un bouquet de fleurs. Tabouret en forme de poids de gym.
Les étranges et disparates jaillissements d'idées dans une journée, qui n'ont pas été oubliées au soir.
Les étranges et disparates jaillissements d'idées dans une journée, qui n'ont pas été oubliées au soir.
Ecrit par albertdang, à 18:57 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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Lundi (09/02/09)
COO.OPMART DE PHU MY HUNG
Les enseignes lumineuses du Coo.opMart, à côté de la maison.
Ecrit par albertdang, à 19:01 dans la rubrique Le Tropique du Quotidien.
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