Petit à petit, les journées pluvieuses s'estompent, la fin de la Mousson s'annonce, les rivières sont pleines, l'eau accumulée a du mal à s'évacuer, les égouts sont gorgés d'eau et ne peuvent pas se vider, il faut attendre une certaine évaporation pour voir baisser le niveau de l'eau. Le soir, une bise fraiche circule, les moustiques pullulent, parfois un brouillard comme les plus denses sur les routes de montagne enveloppe Phu My Hung.

Je lisais dans le Courrier du Vietnam, quotidien francophone basique, que 2 milliard 600 millions d'euros étaient réservés à moderniser les égouts et le système d'évacuation des eaux de la ville de Sai Gon. Les travaux ont commencé il y a 2 ans, mais, précise le journal, les travaux avancent lentement. Sur place c'est pire dans le constat : de tous les chantiers qui pollutionnent cette capitale économique du sud du Vietnam, par-ci des buildings, par-là la remise au norme du système électrique en sous-sol, par ailleurs le futur métro, on ne voit pas d'intervention infrastructurelle pour les égouts, comme par le passé, comme toujours, les gens vivent les pieds dans l'eau en attendant que l'eau se disperse naturellement. Où sont donc les travaux et qui profite de cet argent ?